Cryptographie WWII et Post WWII
ISC - TPE Crypto - Equipe B2TK - 1ere S1
La langue, outil de Cryptanalyse
La cryptographie dans la littérature
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"Ceux qui se vantent de déchiffrer une lettre sans être instruits des affaires qu'on y traite, et sans avoir des secours préliminaires, sont de plus grands charlatans que ceux qui se vanteraient d'entendre une langue qu'ils n'ont point apprises." Voltaire

En écrivant celà, Voltaire affirme que pour déchiffrer une correspondance, il faut connaître ce dont il est question dans la lettre (être instruit des affaires qu'on y traite) ET disposer d'indices complémentaires (les secours préliminaires).

Voltaire avait à la fois tord et raison: il est parfaitement possible de décrypter un message sans avoir aucune idée de ce dont il est question dans celui-ci à condition d'au moins connaître la langue dans laquelle il a été rédigé, du moins pour les systèmes de codage ou de chiffrement d'avant la Seconde Guerre mondiale. Et encore, certains cryptanalystes célèbre, Sherlock Holmes par exemple, ont réussi le tour de force de décrypter des messages sans rien savoir d'autre qu'ils avaient un sens.

 

A celà une bonne raison: nos langues sont redondantes, et l'usage que l'on en fait dans les affaires commerciales et militaires nous conduit à utiliser un faible nombre de mots, et une structure bien établie.

Ainsi une lettre commencera bien souvent par un "Cher Monsieur" ou encore "A l'attention de'. Autant d'usages qui faciliteront le décryptage d'un message. Par ailleurs, la redondance même de la langue, et la distribution des lettres fournissent de précieux indices.

L'analyse dite 'Fréquentielle', qui consiste à examiner la fréquence des lettres employées dans un message chiffré, fut la base du travail de tout bon cryptanalyse jusqu'au siècle dernier.

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Tableau montrant les différences de répartition des lettres entre la langue française et la langue anglaise